Ce sont des parasites obligatoires de la vigne, la première maladie d’origine américaine introduite en Europe (1845) et fut longtemps appelé « la maladie de la vigne ». Il est aujourd’hui présent dans tous les vignobles.
Au printemps, les symptômes d’oïdium observés sont un ralentissement de la croissance, un raccourcissement des entre-nœuds et une crispation des feuilles. Sur les cépages très sensibles, un feutrage blanc peut apparaître : il s’agit des symptômes «drapeaux».
Les toutes premières manifestations de l’oïdium sont caractérisées par des taches huileuses (assez similaires à celles du mildiou), et un noircissement des nervures sur la face inférieure correspondant aux cellules nécrosées.
Puis apparaît au niveau des taches un feutrage grisâtre et poussiéreux sur la face supérieure (et sur la face inférieure pour les cépages sensibles), et une crispation des bords du limbe (partie large et aplatie de la feuille).