“Si votre verre était parfaitement propre, votre champagne n’aurait aucune bulle.”
En effet, avant d’ouvrir la bouteille, le champagne est lisse et sans bulles.
Lorsqu’on le verse dans une coupe, une flûte, un verre, etc… les impuretés du verre forment des poches de gaz qui permettent ensuite aux molécules de CO2 de grossir jusqu’à remonter à la surface.
Ces impuretés peuvent être des traces de calcaire, ou simplement un résidu de chiffon laissé en essuyant le verre.
Des chercheurs au sein du Groupe de Spectrométrie Moléculaire et Atmosphérique (GSMA), l’équipe Effervescence mène depuis 2012 de nombreux projets de recherche visant à décoder les “processus physico-chimiques liés aux phénomènes d’effervescence et de mousse en œnologie” pour offrir une nouvelle connaissance de la vie des bulles, de leur naissance à leur disparition, en passant par la phase d’ascension aussi poétique d’éphémère.